TOP 14 (2e journée)

2e journée : Toulouse – Bayonne – 24 août
HOLA, LES BAYONNAIS !

Lorsqu’en première minute de la seconde période de jeu les toulousains allèrent à l’essai – pour le transformer et mener 19-3 – l’on savait, scellé, le sort de la rencontre. Confirmation sans appel le quart d’heure suivant où les joueurs locaux s’envolaient à 40. La suite de la rencontre n’ayant été qu’insignifiances et brouillons, ou peu s’en faut. Pour l’une comme pour l’autre équipe.Pourtant… malgré quelques souffrances en mêlée, mais grace à une bonne conquête en touche, allant jusqu’à troubler le jeu de leur adversaire, le tout allié à une bonne présence défensive, les bayonnais prenaient, avec adresse et au fil des minutes, l’ascendant en circulation de balle face à une équipe semblant empruntée. Par deux fois l’on pensa à l’essai  mais la vivacité toulousaine, en repli défensif, lui permettrait de garder sa ligne de but inviolée.
C’est à leur première réelle incursion dans le camp bayonnais, que sur pénalité, – 14ième minute – Mac Allister réussirait, comme il réussirait par sept fois, en pénalités ou transformations d’essais -.
Pour Bustos Moyano qui, par deux fois, eut l’occasion d’ouvrir le score, l’après-midi s’annonçait mal puisqu’il ne transformerait qu’une fois sur quatre tentatives.
Encore trois impeccables tirs et Toulouse, à la pause, prenait les devants par 12 à 3, le botteur bayonnais, n’ayant trouvé “l’entre-perches” que très peu avant la pause.
Bien-sûr… nous ne doutons pas que leur non-réussite en cette première période de jeu ait quelque peu atteint leur moral et que l’essai toulousain, tout en vitesse, ne l’ait, dès leur retour sérieusement entamé, mais nous nous expliquons mal le passage à vide des vingt minutes suivantes. Sachant, par exemple, les toulousains experts à repiquer balle en mains vers le centre du terrain pour mieux servir un partenaire lancé dans le moindre espace créé, comment alors comprendre qu’à chaque charge le danger n’ait été décelé ? Que Mac Allister meilleur joueur européen à son poste d’ouvreur, – excellement assisté à la mêlée – prenne l’ascendant une fois, deux fois, nous voulons bien, mais à chacune de ses  prises de balle, NON !
Bien entendu, ce n’est la faute ni de l’un ni de l’autre, mais carence collective. Les pénalités concédées, celles-là, majoritairement sur indiscipline individuelle – 16 au total dont 9 en première partie -, ayant, elles aussi, pesé sur la rencontre, Messieurs les entraineurs à vous de jouer. En partie tout au moins.
La punition infligée ce dernier week-end, premier accroc de la saison, aura-t’elle été rapidement digérée ? Il le faudra, sinon, gare !